En route vers Narbonne, Etoile chante, Altaïr, Mélaniie, Frautz, doivent traverser une zone de marécages putrides. Le paysage est dégagé, quasiment dépourvu d’arbres, il fait beau. De nombreux buissons et mottes d’herbe parsèment les étendues de sable, d’eau et de terre qui se mélangent et se confondent parfois. L’endroit, où vivent de nombreux oiseaux, paraîtrait idyllique, s’il n’était pas envahi d’insectes au crépuscule. La route, surélevée de deux mètres, qui traverse ces étendues est isolée et semble bien trop à découvert. Ils aperçoivent un convoi qui semble en difficulté. Des cavaliers en cotte de mailles, arborent ostensiblement l’emblème de Dyonisos, le dieu tutélaire de Narbonne. Au milieu des jurons, l’embuscade commence.
Des gobelins sont de chaque côté de la route dans les marécages, et tire des salve de fléchette, tandis que d'autre viennent combattre les combattant touché par celle-ci.
Il s’agit d'un poison paralysant, Etoile chantante est touché pendent l'embuscade. Les gobelin sont mis en déroute, l'embuscade aurais réussi sans l’intervention des aventuriers.
Etoile chante revient à elle, et examine la fléchette, elle est enduit de deux poisons, une pâte verte et un liquide blanc et visqueux, sont inconnus.
Le voyage vers Narbonne continue, les chevalier, dont le chef, Jason, remercie les aventurier pour leur action, et discute des rumeur locale.
Le convoi arrive de nuit et les portes de Narbonne se ferment après lui. Les gardes expliquent qu’on ne pourra plus sortir, la ville étant close jusqu’à l’arrivée de l’empereur Sigismond et des représentants du Clergé des Douze venus du saint empire rencontre le vicomte Guillaume. Le convoi est rapidement pris en charge par les gardes et les marchands de la ville qui attendent avec impatience ces marchandises. Tout est déchargé et rangé en quelques minutes sur les quais de la Robine.
Jason remercie les aventuriers et leur conseille d’ aller à L’Antre pour s’y désaltérer car la bière y est bonne et abordable et le tavernier affable. Alors qu'ils prennent congé, une femme vient les trouver. Mélaniie remarque que cette femme se disputait avec Guilhem, l’un de cochers, lui demandant de faire quelque chose qu’il rechignait à faire.
Marguerite se présente comme l’épouse du cocher Guilhem. Elle a entendu que les aventurier sont des braves et leur demande de retrouver sa fille Viviane. Fondant en larmes et s’agrippant à Etoile chante, elle explique que sa fille est partie en direction du massif de la Clape il y a trois jours. Ce massif, situé entre Narbonne et la mer, est entouré de marécages. . C’est une grande
garrigue qui servirait, d’après la rumeur de maquis aux rebelles saints d’Hyljona. Elle est très inquiète pour ça fille.
La taverne qu’a conseillée Jason est tenue par Renaud. Il a la quarantaine, chevelure abondante et ondulée, l’œil pétillant mais toujours cerné. Il est également connu pour sa remarquable limonade.
Son établissement, deux grandes pièces sous des arches de pierre, est situé en sous-sol, ce qui donne un cachet intimiste et chaleureux à l’ensemble.
A peine se sont-ils posés autour d’une bière ou dans leurs lits, que Etoile chantante touchés par les poisons en ressentent les effets secondaires.
La femme du tavernier, Céline, est la référence locale en herboristerie et pharmacologie. Elle ne cache pas ses craintes devant l’état de Chante étoile. Elle explique que les gobelins ont encore conçu un nouveau poison très puissant qui provoque une lente perte des capacités motrices. Elle préconise une purge à base de centaurée de la Clape (une plante qui n’existe que dans ce massif) et explique que ce poison, béni des Anciens Dieux, ne peut être soigné par un prêtre des Douze ni par aucun sortilège venant d’un adorateur de ce panthéon.
L'heure est grave, il faut à tout pris rejoindre le massif du Caspe pour retrouver Viviane et récupérer un remède.
Comme le couvre-feu règne en ville, les aventurier ne sont pas autorisés à sortir. Contre quelques pièces, Renaud peut les aider en leur montrant un passage souterrain qui mène jusqu’à la porte du
Connestable.
La traversée de nuit vers le massif de la Clape, situé à 7km (3h de marche dans les marécages),est angoissante, pleine de bruits suspects. Il fait trop sombre pour pister, mais les indications de Marguerite sont suffisantes pour ne pas perdre son cap.
En chemin, Ils entendent des bruits d’un combat, puis ils aperçoivent des lumières. Des gobelins attaquent un campement. Ils attaquent en masse la position tenue par 10 femmes, 5 hommes et 4 enfants.
Après avoir occis une dizaine de gobelins, les autres prennent la fuite.
Ceux-ci les remercient et proposent l’hospitalité. Ils parlent avec fierté de leur communauté, se définissant comme des « purs » tenant les adeptes des « Douze » pour des apostats et des incroyants. Ils evoquent avec amour leur chef Hyljona et l’espoir qu’elle suscite. En leur parlent de Viviane, les rebelles diront l’avoir vu se faufiler vers le temple de la dame dels Auzils en compagnie d’un étrange compagnon encapuchonné, probablement un autre enfant par sa taille. Quant à la centaurée, les femmes rebelles affirment qu’on peut en trouver près du temple.
Enfin, un jeune combattant orphelin, un ado de 12-13 ans nommé Orderic, se propose d’accompagner. Le garçon affirme qu’il veut aider en
retour de leur intervention.