Chroniques varisiennes. Prologue, chapitre 1 « les brigands des Monts Brumeux ».
Résumé de la première session :
Nous sommes au début du printemps de l’an 4772. Comme tous les premiers jours du mois, la perception des taxes est organisée par sa seigneurie, et sur la place principale de longues files de gens du peuple viennent payer leur dû. Le baron profite systématiquement de cette occasion pour organiser un festival, favorisant l’économie tout en limitant l’humeur maussade de ses gens.
Nos aventuriers se regroupèrent au fur et à mesure dans la file d’attente, voyant à quelques dizaines de mètres l’intendant Sérol de Vohnet notifier ses perceptions dans un gros volume de comptes. Notre inexpérimenté, bien que valeureux, groupe comprenait :
- Korst, un élégant duelliste halfing amoureux de bonne chère et du confort des villes,
- Nila, une rôdeuse de la Côte Oubliée et cousine de la célèbre Chaëlla « vent d’est »,
- Sundr, un skalde des royaumes ufles, arrêté pour brigandage par Chaëlla et Nila, alors qu’il défendait les membres d’une caravane marchande.
- Liucianndin, en quête de réponses sur un certain mystère personnel, et n’étant pas pressé de payer ses taxes.
- Corüm, un brave paladin populaire auprès du peuple, toujours équipé de pied en cap comme s’il partait à la guerre.
Lassé d’attendre, et d’avoir subi une arrestation qu’il jugeait arbitraire, Sundr improvisa une composition de son cru nommée « Sérol la vérole », sous le regard perplexe de Nila. Corüm l’invitera à arrêter sa représentation. Korst ne résista pas à l’une des spécialités locales : une brochette de prunes rôties laquées au miel.
Alors qu’ils patientaient depuis une petite heure, notre groupe fut rejoint par le demi-elfe Tsuyo de Vohnet et sa compagne aasimar, Nualha Vantus, une acolyte de Desna. Avec sa bonhomie habituelle, Tsuyo incita nos amis à s’intéresser aux problèmes de brigandage qui s’intensifiaient récemment. Il fit de même face à son oncle Sérol, afin d’engager nos héros. (modifié)
Le sévère Sérol n’était pas intéressé par cette offre jusqu’à ce qu’un cavalier de la garde arrive au galop (ce qu’on ne pouvait ignorer, monter à cheval étant interdit en ville). En effet, à deux jours de marche, des brigands avaient pris en embuscade l’une des caravanes du baron, volant les recettes de la vente du vin épicé. Une véritable fortune !
Sérol accepta finalement d’engager notre groupe, proposant 20 pièces d’or à chacun de nos héros ainsi que la liberté de disposer du butin qu’ils pourraient récolter, sans saisies ni taxes (NDLR : Bien que ça puisse sembler peu, ça reste une fortune aux yeux du peuple pour un estimé d’une semaine de travail). Liucianndin refusa néanmoins sa prime pour qu’à son retour il puisse avoir un entretien avec l’intendant (et mage) pour des informations.
Notre groupe partit directement une fois que l’équipement de Sundr récupéré. Le voyage se ferait à pieds, devant le refus de l’intendant à leur fournir à chacun une monture (NDLR : vu le prix d’un cheval et de sa selle, Sérol n’était pas prêt à offrir autant à nos aventuriers). Mais ils avaient néanmoins réussi à avoir une mule. C’est déjà ça !
Bien que le voyage de ce premier jour fut difficile, le voyage se déroula sans encombres et nos aventuriers arrivèrent au relais à la tombée de la nuit. Profitant d’un repas rustique mais goûteux. Korst ne pu résister de jouer aux dés mais la chance ne fut pas au rendez-vous. Sundr joua du luth en l’échange de son repas et Liucianndin récompensa la mule d’un morceau de pain pour ne pas l’avoir fait chuter durant le trajet. Nila et Corüm collectèrent des informations sur l’humeur du peuple et l’attaque de la caravane. (modifié)
Nos aventuriers partirent au petit matin pour ce deuxième jour de marche, vers de relais fortifié de Rufus, et le voyage se déroula lui aussi sans encombre. Après un rapide repas bien arrosé (NDLR : gratuitement grâce à une virtuose représentation de Sundr), Rufus informa nos amis sur les détails de l’embuscade et des rumeurs alentours. Le vieux vétéran à moitié sourd se rappela :
- qu’un ulfe blond et bavard du nom de Harald était passé il y a une dizaine,
- que dans l’escorte de la caravane il y avait deux gardes poitiens (NDLR : habitants de Pointesable) ainsi qu’une belle rouquine au regard assasin,
- qu’un nouveau « chef » semblait à l’oeuvre parmi les bandits, un homme cruel surnommé le « Fer-Loup ». Il aurait été chassé, lui et sa bande, des terres plus au nord de Lande-Corbeaux par les sombres-rôdeurs. Ces derniers maintiennent l’ordre sur les terres des corbeaux de façon brutale et expéditive, surtout depuis la succession de leur nouveau seigneur, le baron Cyrdak Droggus. Le châtiment de mort se ferait par un pal maudit qui empêcherait la victime de mourir, la laissant condamner à des jours de souffrances.
Nos amis furent surpris de ne pas avoir croisé les trois pointiens sur le chemin de leur voyage, et Sundr semblait connaître la plupart des personnes nommées par Rufus.
Le lendemain, nos héros se rendirent sur le lieu de l’embuscade. Nila, experte en pistage, pu reconstituer la scène facilement, et le nombre des assaillants ainsi que leur chemin de fuite. Les voleurs avaient dissimulé leurs traces, mais cet astuce ne pu contrecarrer le talent de la rôdeuse qui amena le groupe à l’orée d’un bois au pied des Monts Brumeux. (modifié)
Alors qu’ils progressaient prudemment entre les arbres sur un chemin suffisement large pour laisser passer une charrette, Nila détecta un tas de feuille suspect. Liucian utilisa son bâton pour déclencher une fosse.
C’est alors que l’occultiste et la rôdeuse détectèrent une embuscade mal préparée par 5 humains !
Nila tua un brigand et infligea une grave blessure à un autre. Sundr blessa un brigand que Korst achèvera d’un magistral estoc à la gorge. Corüm fut gravement blessé suite à son impétueuse charge qui fut reçue par de multiples attaques des brigands. Liucianndin fit fuir une redoutable archère grâce à ses dons, l’ayant visiblement terrorisé. Le groupe blessera grièvement le chef des brigands qui, ne voyant aucune échappatoire, se rendit. Stabilisé, Corüm utilisa prestement ses talents de guérison pour se remettre partiellement de ses blessures.
Cette embuscade étaient mal préparée, et loin du talent des voleurs de la caravane. Est-ce que ces vilains avaient attaqué par peur ou par malveillance ? Que va donner l’interrogatoire des deux survivants ? Est-ce que nos héros les soigneront ou les laisseront à leur sort ? Plusieurs de nos héros étant blessés, que vont-ils faire pour récupérer ?
Sujet: Pathfinder version DD5 (Lu 10120 fois)